L’Arche de Darwin aux Galápagos s’est effondrée
L’un des sites les plus célèbres et les plus photographiés des îles Galápagos, l’arche de Darwin, s’est effondré et est tombé dans l’océan Pacifique. Selon les autorités de l’Équateur, dont les îles lointaines sont une province, l’érosion naturelle a provoqué la chute de l’arche naturelle lundi.
Le compte Twitter officiel du ministère équatorien de l’environnement a publié une photo prise peu après l’effondrement de l’arche.
L’arche de Darwin était située à moins d’un kilomètre de l’île inhabitée de Darwin. Les deux sites portent le nom du scientifique Charles Darwin, dont la visite aux Galápagos en 1835 a eu une grande influence sur sa théorie de l’évolution et de la sélection naturelle.
Les eaux autour de l’arche étaient populaires auprès des plongeurs et des bateaux d’excursion en raison de sa pléthore de vie marine qui comprend des tortues, des dauphins et des requins.
Les Galapagos très vulnérables au réchauffement climatique
L’érosion naturelle est un problème auquel sont confrontés de nombreux sites naturels et anciens, mais selon l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), les Galápagos sont l’un des endroits les plus vulnérables de la planète en raison du changement climatique.
L’archipel, qui se compose de dizaines d’îles de tailles diverses, est situé au croisement de trois courants océaniques et est vulnérable au système météorologique El Niño, qui peut provoquer un réchauffement rapide des eaux de l’océan Pacifique. Ce réchauffement des eaux constitue une menace majeure pour les espèces incroyablement variées qui vivent sur ces îles.
L’attrait des Galápagos pourrait également menacer leur avenir. Avant la pandémie, les défenseurs de l’environnement craignaient que l’augmentation du nombre de visiteurs n’exerce un stress excessif sur l’écosystème fragile des îles.
Il existe des conditions de voyage spécifiques pour se rendre aux îles Galápagos que vous pouvez lire en détail ici. Toute personne arrivant à l’aéroport international de Quito ou de Guayaquil, qui assurent les vols vers les deux principaux aéroports des Galápagos et ce peu importe la compagnie aérienne, doit présenter un carnet de vaccination indiquant que le passager est entièrement vacciné ou un test COVID-19 négatif effectué au maximum 96 heures avant l’arrivée aux Galápagos. Le résultat négatif du test signifie que les voyageurs ne devront pas être mis en quarantaine à leur arrivée.
Pour rejoindre les iles Galapagos, vous devez d’abord vous rendre à Quito ou Guayaquil, les deux plus grandes villes d’Équateur, puis prendre l’un des vols quotidiens à destination de l’aéroport de Seymour (GPS), sur l’île de Baltra, ou de San Cristobal (SCY), sur l’île de San Cristobal. Trois compagnies aériennes proposent des vols vers les Galápagos : Avianca, LATAM et la plus grande compagnie équatorienne, TAME.
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