Lors des grèves du contrôle aérien, Ryanair a publiquement critiqué Ursula Van der Leyen
La compagnie aérienne Ryanair a récemment fait une déclaration publique dans laquelle elle critique la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour son rôle dans la fermeture de l’espace aérien lors des grèves des contrôleurs français.
La position de Ryanair sur la fermeture de l’espace aérien
Ryanair a publié un communiqué dans lequel elle condamne Ursula von der Leyen pour avoir autorisé la fermeture de l’espace aérien pendant les grèves des contrôleurs français. Selon la compagnie aérienne, cette décision porte atteinte au droit fondamental des citoyens/visiteurs de l’UE à la liberté de circulation. Ryanair accuse la présidente de la Commission européenne d’être incapable de protéger ce droit et de permettre ainsi la fermeture répétée du ciel de l’UE.
La durée des grèves des contrôleurs aériens français
Ryanair souligne également que les grèves ont duré 38 jours en seulement 3 mois, entraînant des perturbations importantes pour les voyageurs en conséquence vol retardé Ryanair. La compagnie aérienne considère qu’il est urgent que des mesures soient prises pour éviter que de telles grèves ne se reproduisent à l’avenir et pour protéger le droit à la liberté de circulation des citoyens/visiteurs de l’UE.
Les mesures que Ryanair propose
Ryanair estime que les passagers pourraient facilement être protégés sans entraver le droit de grève des syndicats ATC français. La compagnie aérienne a proposé les mesures suivantes :
- La protection des survols de la France pendant les grèves ATC en utilisant les lois sur le service minimum, comme c’est le cas en Grèce, en Italie et en Espagne.
- La possibilité pour les autres ATC européens de gérer les vols au-dessus de la France pendant la grève des contrôleurs aériens français.
- L’obligation pour les syndicats français de contrôleurs aériens de s’engager dans un arbitrage contraignant avant d’appeler à la grève.
- L’obligation de notifier à l’avance la participation à la grève.
La réponse de Ryanair aux syndicats français
Ryanair a également exprimé son opinion sur les syndicats français de contrôleurs aériens, affirmant qu’ils peuvent exercer leur droit de grève sans fermer l’ensemble de l’espace aérien supérieur français, comme le font les syndicats ATC en Espagne, en Italie et en Grèce en protégeant les survols. La compagnie aérienne a souligné que c’était disproportionné et injuste que les vols intérieurs français soient protégés par la législation sur les services minimums, alors que les vols des citoyens/visiteurs de l’UE en provenance d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, du Royaume-Uni et d’Irlande sont annulés.
Ryanair appelle la présidente von der Leyen à agir pour protéger les droits des citoyens de l’UE à la liberté de circulation en raison des perturbations causées par les grèves ATC en France. La compagnie aérienne accuse la Commission européenne de ne pas avoir suffisamment protégé les droits des passagers, en autorisant la fermeture répétée de l’espace aérien de l’UE pendant les grèves des contrôleurs aériens français. Ryanair exhorte les passagers de l’UE à signer la pétition « Protégeons les Passagers : gardons le ciel de l’UE ouvert » pour demander à la Commission européenne et à von der Leyen de prendre des mesures immédiates pour protéger leurs droits en tant que citoyens de l’UE.
Un porte-parole de Ryanair a exprimé sa déception quant au manque de mesures prises par la Commission européenne pour protéger les droits des citoyens de l’UE. Ryanair estime que von der Leyen et la Commission européenne ont le devoir de protéger le droit des citoyens européens à la liberté de circulation, et que cela n’a pas été suffisamment respecté. La compagnie aérienne appelle la présidente von der Leyen à protéger les citoyens/visiteurs de l’UE sur les vols non français survolant l’espace aérien français, provenant de pays tels que l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni et l’Irlande. Ryanair soutient que le marché unique de l’UE pour le transport aérien et les survols ne devrait pas être annulé à plusieurs reprises en raison de l’inaction de la Commission européenne.