Les icônes de l’aviation : Charles Lindbergh, l’homme célèbre
Charles Lindbergh : qui était-il ?
Charles Lindbergh, de son vrai nom Charles Augustus Lindbergh, est né le à Détroit, Michigan et est mort le à Kipahulu. Il a grandi dans le Minnesota, fils d’immigrants suédois. C’est un pionnier américain de l’aviation puisqu’il est le premier pilote à relier, sans escale et en solitaire, New York à Paris entre le 20 et le en 33 heures et 30 minutes, à bord de son avion Spirit of Saint Louis.
C’était un grand passionné d’aviation, c’est pourquoi il a abandonné ses études de mécanique en 1922 pour se consacrer uniquement à l’aviation. Charles-Lindbergh passe le brevet de pilote et achète son premier avion, un Curtiss JN-4 « Jenny », qu’il répare pour proposer de réaliser des baptêmes de l’air à des passionnés.
Son plus grand malheur
Charles Lindbergh s’est marié en 1929 avec Anne Spencer Morrow, une riche héritière née en 1906, qui devient également une pionnière américaine de l’aviation. Il eu 6 enfants avec elle et eu 13 enfants au total avec d’autres compagnes.
Cependant, l’un de ses 6 enfants, l’aîné Charles Junior, né le , fut kidnappé le 1er mars 1932 et fut retrouvé mort le 12 mai malgré le paiement d’une raison. En réalité, l’enfant mourut le soir même. Le meurtrier Bruno Hauptmann fut arrêté en 1934 et fut condamné pour l’enlèvement et le meurtre du fils Lindbergh à la suite d’un procès très médiatisé qualifié de “procès du siècle”. Depuis ce jour, le rapt d’enfant est devenu un crime fédéral passible de peine de mort aux Etats-Unis.
Cet évènement qualifié de “crime du siècle” a énormément marqué Charles Lindbergh qui ne fut plus le même homme.
Son exploit qui a fait sa renommée
Charles Lindbergh suivi un entraînement très formateur avec des pilotes militaires américains. Il a alors travaillé comme pilote de l’US Air Mail dans les années 1920. Ainsi, sa traversée de l’Atlantique value sa renommée internationale puisqu’il fut le premier pilote à relier New York – Paris d’une seule traite et en solo les 20 et 21 mai 1927 en 33 heures en 30 minutes à bord de son avion, le Spirit of Saint Louis qui avait été spécialement conçus pour l’occasion en à peine deux mois de construction.
L’enjeu de cet événement lui a value sa renommée mais également le Prix Orteig et le prix aigle royal à tête blanche d’Amérique, d’une valeur de 25 000 dollars.
La traversée de l’Atlantique
Cette traversée ne fut pas évidente puisqu’il dut à plusieurs reprises lutter contre le sommeil. Il raconte qu’il avait tendance à se réveiller alors que le train d’atterrissage touchait les vagues. Heureusement, l’avion était équipé pour réveiller le pilote lorsqu’il s’endormait, grâce à sa conception sur un profil aérodynamique instable.
Au total, il avait embarque 2000 litres d’essence, 4 sandwichs et deux barres de chocolat pour seulement 33 heures. Il ne profitait donc pas d’un énorme confort comme nos avions aujourd’hui qui peuvent faire de très longues distances en quelques heures seulement avec un timing parfait la plupart du temps.
L’arrivée
Il se posa au Bourget à 22h30 le samedi 21 mai 1927 devant une foule immense. Il se contenta alors de répondre : « Well, I did it ! » (« Eh bien, je l’ai fait ! »). Pendant que des collectionneurs de souvenirs déchiraient des morceaux de toile de l’avion…
Son séjour fut bref. Il se rendit à Bruxelles et à Londres avant de repartir aux États-Unis à bord de l’USS Memphis, un croiseur américain sur lequel le Spirit of Saint-Louis était embarqué en pièces détachées.