Une reprise aérienne saine selon l’IATA et l’AIE
L’Association du Transport Aérien International (IATA) revient sur l’engagement de l’industrie aéronautique qui concerne la limitation des émissions. Elle incite à l’Agence Internationale de l’Énergie à prioriser les investissements dans le caburant d’aviation durable ( SAF ). Car pour cette période post pandémique, elle veut une reprise aérienne saine. Pour l’IATA, c’est l’AIE qui est en mesure de promouvoir la fabrication de SAF avec ses parties prenantes tant dans l’industrie des carburants qu’au sein du gouvernement.
L’IATA souligne que ces investissements dans les SAF et dans les technologies de réduction du carbone a un effet positif. En effet, ils favoriseront des emplois durant cette période critique et permettront d’accélérer les progrès de l’aviation afin d’atteindre l’objectif de réduction des émissions de CO2 d’ici 2050. Mais les taux de production de SAF restent faibles, ce qui compromet l’atteinte de l’objectif.
Le potentiel prouvé de SAF et les efforts des compagnies aériennes révèlent que par rapport au carburéacteur conventionnel, SAF est capable de réduire jusqu’à 80% des émissions de CO2 sur le cycle de vie. Elle utilise des sources de carburants durables qui ne sont en concurrence ni avec l’eau, ni la nourriture et ne nuisent pas à la biodiversité. Elle est certifiée sûre, durable et prête à l’usage. D’ailleurs, nombreux vols ont déjà décollés avec un mélange de SAF. Mais selon l’IATA, la fabrication actuelle de SAF est estimée à 50 millions de litres pour une année. Pour atteindre le bon prix la production de SAF doit atteindre 2% de la consommation en 2019 ou 7 milliards de litres pour être à un niveau compétitif avec le carburéacteur.