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La grève des contrôleurs aériens : un mouvement social prévu pour le 25 avril

Grève des contrôleurs aériens

Le principal syndicat de contrôleurs aériens, le SNCTA, annonce une grève le jeudi 25 avril. Cette action vise à protester contre un projet de réorganisation des services de navigation aérienne en France. Le syndicat dénonce une version jugée « inacceptable » d’un protocole en cours de négociation. Un vol Air France annulé survient souvent en raison des grèves des contrôleurs aériens.

Des conséquences majeures sur le trafic aérien

Selon les informations relayées par Les Echos, cette grève pourrait entraîner l’annulation de jusqu’à 70 % des vols en France ce jour-là. Cette estimation concerne principalement les grands aéroports du pays. L’ensemble des organisations syndicales des contrôleurs aériens, y compris l’UNSA-UTCAC, soutiennent cette action.

Une négociation qui piétine depuis 15 mois

Les discussions entre la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et les syndicats des contrôleurs aériens ont commencé il y a plus d’un an. L’objectif est de revoir l’organisation du contrôle aérien en France. Cela inclut notamment une réorganisation territoriale des services de navigation aérienne, ainsi qu’une adaptation du travail des contrôleurs pour faire face à la croissance attendue du trafic aérien.

Des désaccords persistants malgré les discussions

Malgré les nombreux mois de négociations, aucun accord n’a été trouvé entre la DGAC et les syndicats. Le SNCTA juge les mesures sociales proposées pour accompagner cette réforme comme étant largement insuffisantes. En particulier, le syndicat demande une augmentation des salaires, une revalorisation de l’indemnité spéciale de qualification (ISQ) et d’autres primes.

Des revendications salariales importantes

Le syndicat réclame une augmentation salariale de 5,04 % par an pour les années 2025, 2026 et 2027. Il demande également le doublement de l’indemnité spéciale de qualification (ISQ), actuellement d’environ 1 000 euros par mois. D’autres primes doivent également être revalorisées selon les exigences du SNCTA.

Une « trêve olympique » conditionnelle

Le SNCTA a accepté un principe de « trêve olympique » avec la DGAC, mais cette décision est conditionnée à une augmentation indemnitaire. De nouvelles discussions sur les salaires sont prévues après les Jeux Olympiques et Para-Olympiques.