Accord de principe entre Air Transat et le SCFP pour éviter une grève pendant les fêtes

Air Transat a officiellement annoncé jeudi avoir conclu un accord de principe avec le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), représentant son personnel de cabine. Cette entente a permis d’éviter une éventuelle grève pendant la période cruciale des fêtes de fin d’année. La grève Air Transat a été évitée grâce à la conclusion d’un accord de principe avec le Syndicat canadien de la fonction publique.

Détails du contrat gardés confidentiels en attendant les discussions avec les membres

Le SCFP, représentant les 2 100 employés d’Air Transat, a choisi de ne pas divulguer les détails du contrat avant d’avoir des discussions approfondies avec ses membres. Dominic Levasseur, président de la composante Air Transat du SCFP, s’est exprimé en affirmant que l’organisation est confiante quant à l’adéquation de l’accord avec les attentes des membres. Le résultat final du vote devrait être connu au début du mois de janvier. En novembre, le personnel de cabine d’Air Transat avait voté à 99,8% en faveur d’une grève programmée pour janvier.

Renouvellement de la convention collective en contexte de mouvement social

Cet accord de renouvellement de la convention collective d’Air Transat survient dans un contexte où le personnel de cabine de plusieurs compagnies aériennes nord-américaines proteste pour obtenir des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail dans leurs nouveaux contrats.

Revendication contre la pratique de non-rémunération du temps d’embarquement et d’attente

Un point de friction notable concerne la pratique répandue au sein des compagnies aériennes nord-américaines, telles que United Airlines et Air Canada, qui ne rémunèrent pas le temps d’embarquement et d’attente à l’aéroport avant et entre les vols pour le personnel de cabine. Actuellement, ils ne sont payés que pendant la période où l’avion est en mouvement. À cet égard, Delta Air Lines se distingue en rémunérant ses hôtesses et stewards pendant l’embarquement. Les employés de Southwest Airlines ont récemment rejeté un accord de principe de cinq ans qui aurait fait d’eux le personnel de cabine le mieux rémunéré du secteur, mais sans inclure une prime d’embarquement.