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Emploi Airbus : Toulouse et ATR sévèrement menacés

Environ trois quarts des 5000 postes qu’Airbus supprimera en France ciblera les villes de Toulouse, Nantes et Saint-Nazaire. Dans le cas d’ATR, une estimation de 200 postes environ sont risqués (avec un rendement réduit de moitié). Cependant, certaines fonctions devraient être maintenues en France et en Allemagne si toutefois les gouvernements prêtent maints fortes au groupe aéronautique.

Mardi, Airbus explique son programme d’adaptation face au Covid-19 qui se résume en la suppression de près de 15.000 postes sur les 135.000 postes dont dispose le groupe aéronautique (avec 5000 postes en France), statistique approuvée le 2 Juillet aux syndicats. Les estimations attestent que Toulouse risque de perdre 2398 postes à la production et 980 au siège, 186 postes chez ATR ainsi que 36 chez Stelia Aerospace. Hormis cela, il faut ajouter qu’environ 600 emplois sont risqués d’être supprimés à Saint-Nazaire et 500 à Nantes. Mais selon FO, ce plan en question s’avère être exagéré et non proportionnel.

Pour la cause, des négociations commenceront lundi entre les directions et syndicats ; suite à cela il y aura une manifestation mercredi face au siège. Les négociations se feront sur 4 mois mais il faut préciser que le but des représentants du personnel est d’obtenir zéro licenciement.

D’après Guillaume Fanny (Président d’Airbus), 15.000 fonctions pourraient être sauvés en France et 2000 en Allemagne. Il explique dans son entretien face au Spiegel que des négociations sont entrain de s’opérer avec le gouvernement de ces deux pays dans le but d’obtenir un soutien de leur part.

En France le gouvernement a déjà prévu un soutien de 8 milliard d’euros à la branche aéronautique (avec 7 milliard de plus pour AirFrance) ; tout ceci sans que AirFrance ne demande un financement donné. Néanmoins tout comme en Allemagne, un prolongement du chômage sauveraient 1500 postes selon les propos du DRH Thierry Baril.

ATR a quant à lui notifié que la productivité  des avions turbopropulsés seront reduits de moitié ; une estimation des livraisons est faite dans l’ordre de 30 à 35 avions cette année comparée à celle de 2019 qui s’évaluait à 67. En tout 204 postes seront supprimés (avec 186 en France). Une assise avec les syndicats est entrain de se tenir et il est fort souhaité que des résultats sortent en automne.

Confronté à de grands obstacles, ATR a été obligé d’opter pour une réduction de son effectif (outre les autres mesures prises) ; toutefois de grands efforts seront fournis pour que cette reduction prenne juste en compte les personnes volontaires.

En depit de tout cela, un avenir prometteur attendrait le marché de l’aviation régionale selon le dirigeant d’ATR. Mais face aux limitations de déplacements, réticence des uns et autres pour re-voyager et les doutes de trouver une solution finale contre le Covid, cet avenir prévu ne sera pas immédiat.

Dans tous les cas selon Stefano Bortoli, ATR se porte garant pour conformer ses compétences à ce nouvel avenir de l’aviation ; tout ceci en tenant toujours ses promesses vis-à-vis de ses clients et en maintenant sa politique de développement des produits susceptible d’ouvrir des marchés comme ATR 42-600S à décollage et atterissage courts et ATR 72-600S cargo.