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L’IATA : face aux propositions de la CCC

Suite à la taxe sur l’environnement proposée par la Convention Citoyenne pour le Climat, l’IATA estime que la nouvelle écotaxe ne parviendra  pas à la décarbonation du secteur de l’aviation mais plutôt à éliminer 150 000 emplois dans les compagnies aériennes françaises.

L’écotaxe est l’une des mesures proposées par La CCC pour baisser les émissions de l’aviation française, ce qui permettrait  de dégager 4, 2 milliards d’euros chaque année. Néanmoins, cette proposition lorsqu’elle sera mise en vigueur engendrerait la disparition de 150 000 emploi qui fera chuter le PIB français de 5 à 6 millions d’euros. Ainsi, Vu les coûts économiques, les mesures de la CCC réduiront les émissions à 3,5 tonnes toutes les années.  Ce qui correspond ainsi à 1% des émissions  de la France.

Par ailleurs, l’industrie aéronautique vise à compter de 2021 une décarbonation mondial. En effet, l’IATA vise une augmentation neutre en carbone à la moitié de niveau 2005 d’ici 2050. De ce fait, toutes les compagnies mondiales de transports aériens baisseront l’empreinte carbone nette. Aussi, il faut notifier également que ces compagnies aériennes fonctionnent sur la base du système européen d’échange de droits d’émission en ce qui concerne les opérations intra- européennes. Néanmoins, L’industrie aéronautique met en garde contre une approche unilatérale de la baisse de l’émission de l’aviation qui pourrait compromettre les progrès qui ont été faits à travers le monde.

De même, le  programme de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale a été ratifié par les gouvernements dans le but de décarboner le secteur de l’aviation. Ce programme qui constitue le premier programme mondial de compensation de carbone pour le secteur économique s’applique à toutes les compagnies aériennes internationales.

L’IATA investie plus de 100 milliard d’euros, ce qui correspond environ 4,3% du PIB pour soutenu environ 1,1 million d’emplois. Mais la venue du COVID-19 a fait chuter depuis le mois de mars  le nombre de passagers français de 80%.Aussi, le chiffre d’affaire des compagnies aériennes quant à lui a chuté d’environ 15 milliards d’euros, facteur qui compromet plus de 466 000 emplois. A en croire l’industrie aéronautique, la neuvième place qu’occupe la France sur le marché mondial de l’aviation lui sera arrachée cette année.