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Aléa climatique : le Groupe ADP rappelle son plan neige pour les aéroports parisiens.

Le week-end dernier fut caractérisé par des chutes de neige record qui ont fortement perturbé le trafic dans les aéroports d’Amsterdam et Eindhoven. Alors le moment idéal est alors venu pour que le Groupe ADP rappelle l’ampleur de son plan neige pour les aéroports parisiens.

En effet, le Groupe ADP est chargé de la surveillance permanente des prévisions météorologiques, tout en entretenant une étroite relation aux services de Météo France. Ainsi, une équipe constituée des représentants du Groupe ADP, de la Direction générale de l’Aviation civile, des compagnies aériennes et de Météo France est déployé. Ce dernier décide de l’effectif des moyens techniques et humains nécessaires. Cette équipe représente le véritable chef d’orchestre et l’instance de décision.

Par ailleurs, notez que le Groupe ADP compte  50 dégivreuses et 262 engins de déneigement. Sur le plan opérationnel, il doit gérer respectivement 3 250 et 1 540 hectares à Paris-CDG et Orly. Soit un total de sept pistes. Alors chaque zone y compris les aires aéronautiques libres d’occupation sont déneigées par le Groupe ADP. Par exemple, à Roissy, les opérations de dégivrage des aires dédiées incombe au groupe. Par contre, à Orly, ce sont les compagnies aériennes qui sont responsables du dégivrage des avions.

En outre, le gestionnaire du groupe précise que le traitement des pistes et des voies de circulation avions est indispensable en cas de chutes de neige ou de verglas. Il notifie également que les usagers de la route doivent pouvoir adapter leur vitesse en fonction des conditions climatiques. Concernant l’avion, la vitesse doit être à 200 km/heures en tout temps et que ce soit au décollage ou à l’atterrissage. D’où la nécessité de traiter rapidement les pistes pour la sécurité des passagers et des membres d’équipage.

Ce faisant, les “trains neige” du groupe sont déployés pour dégager les pistes. Notez que plusieurs critères caractérisent un “train neige”. Ces critères sont :  le type de neige, sa hauteur, la température au sol, le sens du vent, mais également le secteur à traiter. Aussi, plusieurs engins forment un  “train neige”. Par exemple, vous pouvez avoir :

  • un véhicule de commandement suivi de 2 véhicules qui l’assistent,
  • 11 déneigeuses haute performance,
  • 4 camions épandeurs de produits déverglaçant (formiate liquide et solide) et
  •  2 camions “fraises à neige”. De plus, un véhicule de contrôle de glissance assure l’arrêt de la marche. C’est en fait l’outil de mesure du coefficient d’adhérence de la piste.

À la fin des opérations de déneigement, seule la Direction Générale de l’Aviation Civile est compétente pour autoriser les décollages et les atterrissages. De même, un chef-train est engagé pour surveiller en permanence le bon fonctionnement du “train neige”. En moyenne, la durée du déneigement d’une piste varie en fonction de la longueur de celle-ci. Et cette durée peut également dépendre des conditions météorologiques. En conséquence, le trafic sur la piste est perturbé. Ce qui contraint donc les compagnies aériennes a modifié les vols prévus, car l’aéroport a réduit ses capacités.

De même, le déneigement concerne une centaine de kilomètres de voies de circulation à Paris-Charles de Gaulle et à Paris-Orly. En ce sens que les avions doivent aussi emprunter ses voies pour rejoindre les pistes de décollage ou leur point de stationnement. Au total, le déneigement implique respectivement 317 et 74 postes de stationnement de Roissy et Orly. Les équipes du Groupe ADP assurent le déneigement si et seulement si les pistes ou postes sont libres. Dans le cas échéant, la responsabilité du déneigement incombe la compagnie aérienne ou son assistant en escale. Le groupe peut mettre à la disposition de ces compagnies aériennes des engins à cet effet.

Durant la période hivernale, le fuselage et les ailes de l’avion sont givrés. Ce qui influence les conditions de vol et empêche même le décollage. Ainsi, pour la sécurité au moment du vol, la demande de dégivrage devra se faire par le commandant de bord. Que ce soit à CDG ou à Orly, le Groupe ADP assure le dégivrage des appareils sur leur point de stationnement et sur les aires dédiées à proximité des pistes. Notons que le Groupe ADP compte dans son parc 50 dégivreuses. Pour assurer la continuité du trafic des aéroports, il vise en conséquence 50 dégivrages par heure.

En réponse rapide face à des hivers particulièrement longs et rigoureux, le groupe a prévu des stocks de produits dégivrants « conséquents ». Soit 2 500 m³ à Roissy et 540 m³ à Orly. Au fur et à mesure des traitements, ces stocks sont renouvelés. Une mixture de glycol et d’eau est utilisée pour asperger le fuselage et les ailes de l’avion. Pour éviter des dégivrages vains, les opérations de dégivrage et de déneigement sont synchronisées. Ce qui permettra aux avions dégivrés de rejoindre leur piste sans être givrés à nouveau.